Oyez oyez gentes damoiselles et jeunes damoiseaux, vous êtes les bienvenue sur le blog des Chroniques des Bois. Nos journalistes émérites, la délicieuse Bichette Masquée et le fanfaronnant Ludo des Bois sont là pour vous faire part de leurs avis divers et variés sur des films, des musiques, des actus, en bref pour jacasser, papoter et blablater.
Un blog de plus qui ne sert à rien et qui pollue le web mais qui revendique tout de même son droit d'exister.
Encore bienvenue à tous et n'hésitez plus, entrez dans les bois.

vendredi 26 février 2010

Royal World Premiere Alice in Wonderland

Hier soir, 19h15 heure française, avait lieu la première mondiale d'Alice in Wonderland, le dernier Tim Burton, à Londres. J'ai pu voir la retransmission grâce au site Allociné qui a eu la bonne idée de diffuser l'emission en direct Live. On a pu y voir tout le gratin arpenter le tapis vert(pour l'occasion), les fans en délire bravant la pluie pour obtenir photos et autographes, et bien entendu toute l'équipe du film, Tim Burton, Helena Bonham Carter, Johnny Depp, Anne Hattaway ou encore Mia Wasikowska. Bien entendu la frustration est immense quand le reportage s'arrete, car ce que l'on desire surtout c'est voir le film. Il faudra patienter encore un bon mois pour le voir en France, pour les impatients la sortie anglaise est prévue pour le 5 mars (normalement, car une polémique parle d'un boycott du film par de nombreuses salles car Disney veut réduire de 2 semaines le temps d'exploitation en salle afin de sortir le dvd plus tot, 3 mois au lieu de 4...à voir)
En attendant quelques images "people" de la soirée "Ro
yal World Premier" du 25 février:

Tim Burton et Helena Bonham Carter (La Reine Rouge)
Mia Wasikowska (Alice)
Johnny Depp (Le Chapelier Fou)Anne Hattaway (La reine Blanche)

lundi 15 février 2010

le film qui (me) laisse perplexe


Vous me direz "enfin la chronique d'un film actuellement au cinema!" et vous aurez raison.
Effectivement je sors de la séance du dernier film de Peter Jackson (le seigneur des anneaux, king kong..) et je me suis dit que je devais le chroniquer à chaud.
Amérique des années 70, la jeune Susie Salmon, ado sans problème vit dans une banlieue tranquille avec ses parents, sa soeur et son frère jusqu'au jours où elle se fait assassinée.
Susie est la narratrice, même après la mort, elle suit le cours de la vie de sa famille depuis son "paradis" pendant que cette dernière tente d'elucider le meurtre de la jeune fille.

Ce film me laisse perplexe (pour le moment car comme je le precise ma réaction est à chaud).
J'y suis allé serein car Peter jackson est devenue une valeur sure du cinéma américain et le theme avait toute les raisons de me plaire. Et justement c'est ici que le problème se pose, on ressent bien que ce genre de scenario et de traitement de psychologie des personnages n'est pas la spécialité du réalisateur. La morale de l'histoire (sans faire de spoiler) est l'absence et les nouveaux liens qui se créent dans une famille après la disparition de l'un des membres, hors ici j'ai peu ressenti d'amphatie envers les personnages et pour cause la plupart du temps ils agissent seul et il n'y a pas de réelle interaction entre eux.
Le film bénéficie d'un probleme de rythme et d'ambiance, on passe d'une scene angoissante à des scenes plus joyeuses qui ne s'adapte pas entre elles, je penses qu'il y a des passages (2 scenes surtout) qui dénature le rythme.
Dernier point, celui qui me tenait plus à coeur, l'esthétique du film, et particulièrement concernant le "paradis". Je suis déçu. J'ai trouvé ça plutôt plat et même kitsh, certain visuel m'ont fait penser aux pub Vanderbilt (avec les cygnes). La déco seventies de la maison est à la limite plus recherché.
En relisant tous ça je me rend compte que le bilan est plutôt négatif, mais cela reste un avis de l'instant, et très subjectif.

Le film qui tue du nazi

Ce serait présomptueux de ma part de me définir comme un fan de Quentin Tarantino, n'ayant vu la plupart des ses films qu'une fois, mais avec Inglorious Basterds je monte encore d'un cran dans la communauté Geek du réalisateur. Un film ENORME, du pur Tarantino dans la forme et sur un fond de seconde guerre mondiale, il fallait le faire, et ça le fait. Des dialogues jouissifs, de l'action et de l'hemoglobine à petite dose, mais des doses bien remplies qui font toujours mouche. J'ai mis du temps à le voir, je sais pas vraiment pourquoi, la B-A me donner moyennement envie, elle donnait l'impression d'un film de baston sans scenario, pourtant sur le même principe j'ai adoré Boulevard de la mort, et Inglorious Basterds m'a vraiment agréablement surpris, il y a un vrai scenario, et des acteurs formidables, mention spéciale à Christoph Waltz et à Mélanie Laurent.
Si vous avez adoré Pulp Fiction ou encore Kill Bill vous ne serez pas déçu par les Batards de Tarantino.

dimanche 31 janvier 2010

le film qui fait...indé




Loin des blockbuster américain, Away we go de Sam Mendes (American Beauty) nous emmene à la rencontre d'un couple de trentenaire qui se qualifie eux-même de "looser". A l'approche de leur premier enfant ils décident de partir en road movie à travers les Etats-Unis, espérant découvrir le lieu idéal pour fonder leur famille en repartant à zéro.
Construit comme une sorte de conte, le couple rencontre au fil
de
leur voyage (initiatique finalement) des personnages plus extravagants et excentriques les uns que les autres, leurs faisant réaliser ce qu'ils veulent, et surtout ne veulent pas, faire de leur vie.
Un joli film d'amour, qui pose une réflexion intime sur le sens de n
os vie, de la famille et de la voie que l'on veut lui faire suivre.




Si vous aimez le cinéma indépendant américain, je vous conseille trois autres films à voir sans tarder, pour l' histoire, les acteurs et la B.O. :

vendredi 29 janvier 2010

Le film qui fait peur...

Avec beaucoups de retard (30 ans pour être exact) et sous l'insistence grandissante de la Bichette Masquée, j'ai enfin vu le cultissime Shining de Stanley Kubrick.
Un film d'horreur et surtout d'angoisse comme on en fait plus. Un crescendo de paranoia et de folie interprétait par un Jack Nicholson au sommet de sa perversité.
Le film ne comporte pas vraiment de scène d'"horreur" mais instaure une tension constante, de part le jeux des acteurs mais également la musique oppressante (regardez les mêmes scènes sur du ABBA et vous verrez).

Un film culte à voir, sauf si vous êtes seul dans un hôtel abandonné..

Le teaser selon Kubrick...